Retrouver d’urgence de la visibilité

Evolution du prix du lait :

Chiffres CNIEL interprofession laitière

Les Etats généraux de l’Alimentation avaient promis été 2017 de meilleurs revenus pour les producteurs. Ils ont abouti le 2 octobre dernier au vote d’une loi contenant plusieurs points qu’attendent les producteurs de lait de vache :

• Une « construction du prix en marche avant », c’est-à-dire à partir des coûts de production des éleveurs.
• Le relèvement des seuils de vente à perte, la limitation des promotions et des sanctions plus fortes des pratiques commerciales déloyales.

Les décrets d’application sont attente.

L’interprofession laitière a publié des références économiques communes qui doivent maintenant être prises en compte en toute transparence dans les négociations commerciales. Pour elle, le « prix de revient » du lait de vache produit dans les fermes laitières françaises doit atteindre 396 €/1000L. Ce niveau permet de rémunérer chaque agriculteur à hauteur de deux smic à l’année.

396€/1000L implique une revalorisation de 5 % du prix de vente des produits laitiers aux distributeurs, répercutée entièrement aux producteurs. Cette hausse doit être rendue possible par une meilleure répartition des marges et non pas par une augmentation du prix au consommateur.   Est-ce possible ? Oui ! La preuve : l’engagement d’Intermarché mardi 13 novembre par la voix de son président à « accepter des hausses de prix » réclamées par les industriels aux distributeurs « s’ils sont capables de justifier l’augmentation de la rémunération des agriculteurs en 2019 ». Nous saluons cette preuve de responsabilité.